Le circuit de Hockenheim a été construit en 1939 par Mercedes-Benz comme piste d'essai. Dominé par deux longues lignes droites, la piste courait dans les contrées boisées près de la vallée du Rhin. Le gouvernement allemand a financé une mise à niveau de la voie dans les années 1960, le dessinateur de circuit néerlandais John Hugenholz venant avec la disposition révisée, incorporant la torsion de la "section du Stadium". Le circuit a fait une triste une en 1968, avec l'accident inexpliqué et la mort subséquente de Jim Clark au cours d'une course de F2. Des souvenirs plus heureux ont suivi deux ans plus tard quand la piste a accueilli son premier GP de F1, remporté par Jochen Rindt, le Nurburgring étant jugé trop dangereux à utiliser. Une fois le Nürburgring mis à jour cependant, la course y est retournée, laissant à Hockenheim la Formule 2 et des courses nationales allemandes. L'accident de Niki Lauda au Nürburgring en 1976 a poussé un retour à Hockenheim, encore une fois pour des raisons de sécurité, et cette fois le Grand Prix d'Allemagne y resterait. Ironiquement, Lauda a remporté la première course de retour à Hockenheim en 1977. 1980 a vu la triste mort de Patrick Depailler au cours des essais sur la piste, menant à l'ajout d'une chicane à la déjà difficile Ostkurve. Pironi a subi un grave accident sous la pluie en 1982, lorsque sa Ferrari a frappé une autre voiture à travers un nuage de projection de pluie. La montée vers la gloire de Michael Schumacher a garanti une ambiance de fête chaque année pour les fans locaux, notamment en 1995 quand il a gagné la course. Une reconstruction majeure a eu lieu en 2000 pour résoudre les problèmes de capacité de foule et les coûts de course. Le caractère de la piste a totalement changé avec le retrait de ses longues sections à grande vitesse, mais il a été considéré comme un succès par la plupart quand il a tenu sa première manche F1 en 2002.